Joe Biden a signé la grâce présidentielle de son fils Hunter ce 1ᵉʳ décembre 2024, lui épargnant ainsi une éventuelle peine de prison pour des condamnations liées à la détention illégale d’armes et à la fraude fiscale. Mais les activités frauduleuses du fils de son père vont bien au-delà.

Un revirement politique inattendu

La presse rapporte ce matin que le président Joe Biden a justifié sa décision de gracier son fils Hunter en invoquant une « erreur judiciaire », affirmant que les poursuites contre Hunter étaient politiquement motivées. Quelques semaines avant l’annonce de la peine, qui risquait jusqu’à 17 ans de prison, le président était revenu sur ses promesses antérieures.
En juin, Biden avait catégoriquement exclu toute grâce, déclarant : « Je respecte la décision du jury ». Sa porte-parole a également confirmé le 8 novembre qu’aucune grâce ne serait accordée.

Détails de la condamnation

Hunter Biden a été reconnu coupable en juin de deux crimes pour avoir acheté une arme à feu en 2018, mentant sur un formulaire fédéral concernant sa consommation de drogue. Une deuxième affaire le concernait pour des impôts impayés d’un montant d’environ 1,4 million de dollars.
La décision de grâce n’est pas sans précédent. Bill Clinton et Donald Trump ont également gracié des membres de leur entourage familial, mais dans des circonstances différentes.
Déjà, Donald Trump a réagi sur son réseau social Truth, s’interrogeant sur le caractère équitable de cette grâce.

Le gaz en Ukraine

Hunter Biden n’est pas un enfant de chœur. Sa biographie Wikipédia est parsemée de scandales. Robert Hunter Biden, également connu sous le nom de Hunter Biden, est né le 4 février 1970 à Wilmington, Delaware.
Hunter Biden est un investisseur en fonds spéculatifs, en capital-risque et en capital-investissement qui a auparavant travaillé comme lobbyiste, banquier, fonctionnaire du gouvernement et avocat inscrit pour une société de lobbying.
Il siège au conseil d’administration de Burisma Holdings, l’un des plus grands producteurs privés de gaz naturel d’Ukraine, de 2014 jusqu’à l’expiration de son mandat en avril 2019.
Depuis début 2019, Hunter Biden fait l’objet d’accusations de corruption concernant ses relations commerciales en Ukraine.

Toxicomane et alcoolique

Toxicomane et alcoolique invétéré, il a toujours bénéficié de la protection de son père. Hunter siège au conseil d’administration de Burisma Holdings, l’un des plus grands producteurs privés de gaz naturel d’Ukraine, de 2014 jusqu’à l’expiration de son mandat en avril 2019 (revenu annuel de 600 000 $).
De nombreux médias américains, russes et allemands affirment que Hunter Biden a financé des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine. Selon un communiqué de l’ambassade de Russie, publié sur sa chaîne Telegram le 25 mars, le nombre de laboratoires mis en place par Hunter Biden, avec l’aide de l’Agence américaine pour le développement international, de la Fondation Georges Soros et du Center for Disease Control et Prévention (CDC), serait « 30 unités de recherche réparties sur 14 sites en Ukraine ». Quant au financement, « pour la seule période 2018 à 2020, il s’élèverait à 32 millions de dollars ».
L’aide militaire américaine à l’Ukraine est désormais plus facile à comprendre…