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Il est le premier président de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles à ne pas avoir de profil politique. Directeur du Petit Palais puis président des musées d’Orsay et de l’Orangerie, Christophe Leribault a succédé à Catherine Pégard en mars 2024. Le conservateur général du patrimoine doit pourtant faire preuve de tactique pour répondre aux enjeux du surtourisme et des incertitudes budgétaires.

Ce spécialiste du XVIIIe siècle, qui a fait revenir le public en nombre au musée d’Orsay, met aussi à profit toute la richesse des réserves du château en misant sur l’extension des lieux de visite et des expositions qui résonnent avec l’actualité.

Le Point : Quel bilan faites-vous de votre première année à la tête de l’Établissement public de Versailles ?

Christophe Leribault : Il y a d’abord eu l’étonnement face à l’immensité et à la variété des lieux. Je ne pensais pas que les toitures, par exemple, demanderaient autant de moyens et d’énergie, mais c’est la vie de châtelain ! On a eu un moment béni sans échafaudages, pendant les JO, qui ont été un formidable accélérateur de restauration. Mais il y a de nouveau des chantiers qui ne peuvent être reportés.

Quels sont-ils ?

La mise en conformité du corps central aux normes de sécurité incendie et de traitement climatique. C’est indispensable pour un meilleur accueil du public et la conservation des œuvres. Mais c’est le chantier le plus ingrat car c’est le plus coûteux, qu’il va s’étaler sur cinq ans et va entraîner des fermetures par rotation. Il y a aussi la remise en valeur des espaces aménagés sous Louis-Philippe, qui avait transformé cette résidence royale en musée dédié « à toutes les gloires de France ».

Ce Versailles du XIXe siècle, à l’instar de la galerie des batailles et de nombreuses galeries de peintures malheureusement fermées au public, offre de très belles visites, mais nous devons trouver le moyen de rendre ces salles plus pédagogiques. C’est le sens de la programmation pour les 150 ans de la IIIe République, avec l’ouverture de la salle du Congrès et de l’appartement de son président, ainsi que celle de la salle mythique du Jeu de paume ou encore de l’appartement du général de Gaulle au Grand Trianon.

Dans le parc, nous nous attaquons à l’axe nord-sud qui va du bassin de Neptune à l’Orangerie. Nous venons de trouver un premier mécène pour le bassin des Nymphes. Enfin, nous allons créer dans l’espace dit de la Petite Venise, près du grand canal, un centre pédagogique en accès libre, qui mettra en avant le travail des fontainiers et des jardiniers. Nous avons commencé les travaux, mais il faut trouver du mécénat.

L’assèchement des budgets de la culture pèse-t-il sur les projets ?

Le château s’autofinance à presque 75 % grâce à la fréquentation, aux boutiques, aux restaurants… Mais on s’est lancé dans la partie la plus coûteuse des travaux de structure. Nous n’allons donc pas limiter la fréquentation et l’on doit redoubler d’efforts pour la recherche de mécènes, ce qui n’est pas évident dans cette période d’incertitude économique. Heureusement, Versailles est vraiment l’image de la France. On le voit avec le succès de Choose France [sommet consacré aux investissements étrangers dans l’Hexagone, NDLR].

On comprend que vous ne souhaitiez pas limiter le nombre de visiteurs, mais le surtourisme n’est-il pas un sujet ?

On a une jauge plus basse que par le passé, il ne s’agit pas de la réduire encore, mais plutôt d’ouvrir plus d’espaces et de les rendre attractifs. Nous utilisons toutes les ressources pédagogiques : on lance par exemple cet été une application qui permet d’interroger les sculptures du parc. Depuis deux mois, nous avons aussi ouvert un espace de réalité virtuelle pour en visiter les lieux disparus.

Le ministère de la Culture a annoncé une augmentation des tarifs pour les visiteurs non européens en janvier 2026. Leur faire payer l’entretien de monuments français ne pose-t-il pas problème ?

Techniquement, cette tarification différenciée est compliquée à mettre en place. On cherche des solutions pour ne pas allonger l’attente à l’entrée. Mais, à l’heure où nous avons besoin de plus de moyens pour nos grands travaux, nous ne pouvons refuser cette possibilité. Surtout que les extra-Européens représentent 43 % de nos visiteurs. Et puis, compte tenu de tout ce qu’on propose, nous ne sommes pas monstrueusement chers comparés à Disneyland ou aux châteaux britanniques. En outre, nous maintenons la gratuité pour les jeunes, y compris non Européens.

En 2023, la Cour des comptes dénonçait le piètre état des réserves et une gestion opaque des aides publiques par la filiale Château de Versailles Spectacles (CVS). Quelles leçons en avez-vous tirées ?

Nous avons renforcé la gouvernance de CVS avec la mise en place d’un comité stratégique et un contrôle de gestion accru. Je pense que ce qui a gêné la Cour des comptes, c’est le développement important d’une structure en marge de celle du château. Mais rien de délictueux n’a été trouvé, et, sans cette structure, nous ne pourrions pas avoir chaque année 110 représentations à l’Opéra et dans la Chapelle, ni toutes les animations du parc.

Quant aux réserves, nous n’avons pas les 40 millions d’euros nécessaires à la création d’un vrai centre. Mais nous avons lancé la réhabilitation de deux grands espaces satellites dans le parc pour stocker notamment des fragments d’architecture qui encombrent des lieux au sein du château. Des lieux que nous pourrons ainsi convertir en galeries visibles pour les œuvres actuellement en réserve. Je crois que de cette façon, nous répondons aux remarques de la Cour des comptes, qui par ailleurs reconnaît l’énorme programme de restauration, la bonne gestion du musée, le dynamisme du mécénat et le taux de satisfaction très élevé des visiteurs.

Les relations avec la ville de Versailles n’ont pas toujours été simples. Comment se portent-elles ?

Avec François de Mazières, on s’entend très bien. Nous savons tous deux qu’il n’y aurait pas de ville sans le château et que celui-ci ne pourrait pas vivre sans la ville, dans une autonomie arrogante. Nous partageons un objectif commun : développer l’hôtellerie, les infrastructures et les lieux de visite afin que les touristes passent plus de temps dans la ville. Nous restaurons d’ailleurs différents lieux qui appartiennent au château. Et nous participons bien sûr aux événements comme le Mois Molière ou la Biennale d’architecture et du patrimoine.

Où en est le développement du Campus Versailles, consacré aux métiers d’art, créé en 2021 ?

Le site pilote, installé dans la Grande Écurie, en partenariat avec CY Cergy Paris Université, fonctionne très bien. Nous avons lancé les travaux pour passer de 1 000 à 4 000 mètres carrés. Ce projet très ambitieux aboutira à la rentrée 2027. Il fera de Versailles une vitrine des métiers d’art qui donnera le goût aux nouvelles générations de s’engager dans de belles carrières où il y a du travail.

Vous êtes le premier conservateur du patrimoine à la tête de l’établissement public depuis sa création. Comment vivez-vous l’exploitation politique et diplomatique du château ?

Versailles n’est pas un château parmi d’autres, c’est un lieu vibrant de l’histoire de France et un lieu iconique de la nation. Je suis donc très heureux qu’il conserve ce rôle, et cela ne se fait pas du tout au détriment des missions du château.

Vous avez dit que le château n’était pas qu’un lieu touristique, mais devait aussi interroger le roman national. C’est-à-dire ?

80 % de visiteurs étrangers, c’est très bien mais un peu inquiétant : Versailles a tellement de choses à nous dire sur l’histoire de France, son adaptabilité, sa grandeur et sa complexité. Ce n’est pas seulement un lieu de mémoire, c’est un haut lieu de la nation. C’est le sens de l’ouverture de la salle du Congrès, qui rappelle, à un moment où il y a des divisions à l’Assemblée, qu’il existe un hémicycle dans lequel se sont dégagés des consensus. Le château, qui s’est construit en unissant tous nos talents, peut participer à la construction de notre identité. Je ne veux surtout pas en faire un lieu nationaliste. Mais ce chef-d’œuvre d’intelligence architecturale, où se rencontrent les arts, le pouvoir, l’histoire, doit encore représenter quelque chose pour nous.

Doit-il aussi apporter un regard critique sur notre histoire ?

Bien sûr. Quand on a rouvert les salles de la conquête de l’Algérie pour l’exposition du peintre Guillaume Bresson, ce n’était pas pour la glorifier. Dans les prochaines années, nous allons essayer de recréer les salles consacrées aux guerres de Crimée, d’Italie, qui peuvent aider à mieux comprendre les grands conflits du XXIe siècle.


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À la rentrée prochaine, nous allons aussi mettre en place une académie d’histoire offrant des conférences grand public. Et, en 2026, nous allons ouvrir un musée de l’indépendance américaine dans l’ancien appartement du comte de Vergennes, le ministre des Affaires étrangères de Louis XVI, puisque nous avons en réserve de nombreuses œuvres liées à cet événement, dont nous célébrerons les 250 ans. Pour amorcer cet anniversaire, nous aurons une exposition à la fin de l’année consacrée à une délégation d’Amérindiens venus rencontrer Louis XV, qui a d’ailleurs sans doute inspiré Rameau pour sa célèbre danse dans Les Indes galantes.

C’est un dialogue entre les cultures très intéressant. Il faut trouver des pas de côté. C’est pour cela que je vais aussi poursuivre le dialogue avec l’art contemporain : il peut amener à regarder différemment le patrimoine d’un château qui doit rester vivant pour tous.


Ces grands projets qui attendent le château de Versailles

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