« J’avais un poster d’André Malraux dans ma chambre d’ado » annoncé par Le Point – Toute l’info en continu le
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Titre exacte donné par le journal était: « J’avais un poster d’André Malraux dans ma chambre d’ado »
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On la connaît pour ses face-à-face politiques acérés sur BFMTV, mais loin des plateaux, Apolline de Malherbe cultive un goût prononcé pour l’étrange et l’inclassable.
Dans son panthéon personnel, qu’elle entrouvre ici pour la première fois, André Breton croise David Guetta, La Condition humaine flirte avec La Soupe aux choux, et l’étrangeté devient une boussole pour appréhender le monde.
Le Point : Quel est le livre qui vous a le plus marquée ?
Apolline de Malherbe : J’ai fait des études littéraires, avec un bac spécialisé en histoire de l’art et arts plastiques, puis hypokhâgne, khâgne et une maîtrise de lettres. Ces années m’ont profondément marquée, notamment par la découverte des surréalistes. À cette époque, Nadja d’André Breton a été une véritable révélation. Ce livre m’a fascinée par son étrangeté, qui bouleverse les repères tout en restant ancré dans un univers familier comme Paris. L’histoire, qui se déroule dans des lieux que je connaissais, comme la place Dauphine, m’a captivée par son atmosphère onirique. Cette étrangeté m’a ouvert à une nouvelle manière de voir le monde, entre réel et irréel.
Le fait qu’il épouse plusieurs genres littéraires (autobiographie, poésie…) a compté ?
Oui, Nadja est vraiment un mélange unique de roman, autobiographie, rêve et déambulations dans Paris. C’est un livre inclassable, et c’est ce qui le rend si fascinant. J’aime aussi l’univers onirique d’André Breton et sa polyvalence : il ne se limite pas à l’écriture, il dessine, peint, photographie. C’est un artiste complet, et c’est ce que j’apprécie dans le surréalisme en général : cette capacité à explorer plusieurs formes d’art sans se réduire à un seul médium.
Vous l’avez relu depuis ?
Oui, je l’ai acheté pour mon fils, aujourd’hui en hypokhâgne. J’étais heureuse de le parcourir à nouveau. C’était une manière de lui transmettre quelque chose qui m’a marquée à son âge, de partager cette littérature de l’étrangeté que j’aime tant. Je pourrais aussi citer Le Balcon en forêt et Le Rivage des Syrtes de Julien Gracq, et bien sûr Le Grand Meaulnes d’Alain-Fournier. Ces livres explorent des univers à la marge du réel, créant une atmosphère où réel et imaginaire se mêlent. Je vois entre eux un fil conducteur, une poésie de l’étrangeté qui me touche profondément.
Et votre film préféré ?
J’ai du mal à choisir un film préféré, mais je reste dans le même univers que ces livres avec La Double Vie de Véronique de Kieslowski. Ce film m’a marquée par sa poésie, sa sensibilité, et la performance d’Irène Jacob. Je me souviens, je l’ai vu pour la première fois en terminale, en K7 VHS louée dans un vidéo-club. Irène Jacob incarne une femme qui ressent le manque de sa jumelle disparue, et l’homme qui l’aime lui fabrique une marionnette à son effigie.
Ce qui m’a touchée, c’est cette idée que l’art peut remplacer l’absence. La musique est sublime, et l’ensemble crée une atmosphère très poétique. Sinon, dans un registre plus grand public, Cyrano de Bergerac avec Gérard Depardieu est pour moi un chef-d’œuvre intemporel.
Pourquoi « intemporel » ?
Parce que c’est du très grand cinéma. Le texte d’Edmond Rostand est sublime, et la mise en scène allie un très beau verbe, une grande intensité émotionnelle et une esthétique visuelle remarquable. C’est un chef-d’œuvre très français, qui dit beaucoup de notre culture et de notre histoire.
Une série qui vous a marquée ?
Récemment, Hippocrate [sur Canal+, NDLR]. C’est une série extraordinaire qui montre à la fois l’abnégation des soignants et les difficultés de leur quotidien. Pour moi, c’est une série d’une excellence rare.
Une série plaisir coupable ?
Working Moms. C’est une série canadienne sur Netflix, assez déjantée, qui suit des femmes de mon âge essayant de concilier vie professionnelle et familiale. C’est bordélique, drôle, et très humain.
Une pièce de théâtre marquante ?
Le Partage de midi de Claudel, monté à Chaillot en 1999. La mise en scène était d’une pureté totale, avec une grande voile blanche, une lumière crue, et une scène bombée en bois comme sur un bateau. Une expérience théâtrale bouleversante.
La dernière fois que vous avez pleuré devant un livre ou un film ?
Je pleure tout le temps, même devant des pubs Intermarché. Mais récemment, j’ai pleuré devant La Soupe aux choux. Quand la femme de Louis de Funès renaît jeune et qu’il lui dit : « Sois heureuse », ça m’a émue. Je sais que ça peut paraître ridicule, mais je suis très sensible…
Un poster dans votre chambre d’adolescente ?
J’avais une grande photo d’André Malraux en noir et blanc, avec sa cigarette au bec, un imperméable et sa mèche au vent. J’avais lu La Condition humaine, j’avais écouté l’entrée au Panthéon de Jean Moulin, j’étais fan de son intelligence, de son courage, de sa stature. Peut-être même un peu amoureuse, comme on peut l’être, ado.
À LIRE AUSSI André Malraux, un jeune auteur à découvrir ! Une chanson qui vous accompagne dans les moments importants ?
Le Concert de Cologne de Keith Jarrett, pour la sérénité. Et pour me motiver le matin, c’est plutôt « Sexy Bitch » de David Guetta.
Une œuvre culturelle que tout le monde adore et que vous détestez ?
Jeff Koons. Je trouve ses œuvres moches, comme ce bouquet géant immonde près du Grand Palais.
Un bâtiment architectural que vous aimez particulièrement ?
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Le Kangourou du jour
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La pyramide du Louvre. Je trouve que c’est une réussite totale, un mélange parfait entre contemporain et ancien. Je vais quand je peux au Louvre, j’emmène les enfants en fin de journée le mercredi, soir de nocturne. Si on arrive à 17 h 30, il n’y a pas grand monde. J’ai longtemps pris des cours de modelage aux Ateliers du Carrousel, dans le bâtiment du Louvre, côté Tuileries. Dessiner, peindre, modeler, c’est ma respiration.
Panthéon : chaque samedi, une personnalité dévoile les œuvres qui ont nourri son imaginaire culturel.
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Jardin au naturel/Comment aménager un jardin au naturel ?/Comment favoriser certains animaux ?/Aider les chauves-souris.,Redirection vers la description complète.
La France retrouvée.,Le livre .
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