En Occitanie, la gauche sociale-démocrate rêve au coup d’après annoncé par Le Point – Politique le
A nouveau, ce blog va porter à votre connaissance un article qui a été décelé sur le web. Le thème est «Actualité française».
L’article ci-dessous a été publié par Le Point – Politique
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Titre exacte donné par le journal était: En Occitanie, la gauche sociale-démocrate rêve au coup d’après
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En fin de matinée, ils font leur apparition, tout sourire. Dans une petite rue du village audois de Bram, 3 200 habitants, entre Toulouse et Carcassonne, Carole Delga soigne son entrée à ses Rencontres de la gauche devant les photographes, aux côtés d’un Bernard Cazeneuve radieux dans sa veste rouge. L’ancien ministre de l’Intérieur et Premier ministre de François Hollande, qu’Emmanuel Macron n’a finalement pas choisi pour Matignon, est cette année l’une des guest stars du rendez-vous annuel organisé ce week-end par la présidente de la Région Occitanie pour ses partisans régionaux – 2 200 d’entre eux ont répondu présent.
S’il est là, nous glisse-t-il, c’est « par amitié, par sens de l’action collective, et par volonté de faire en sorte que notre pays fasse tout pour éviter, la prochaine fois, l’extrême droite ». Mais il ne prendra pas la parole à l’occasion d’une des tables rondes et plénières qui ponctuent la journée, avant et après le cassoulet servi sous des barnums. L’ancien président de la République François Hollande, qui vient pour la première fois, ne boude pas son plaisir. Tout comme la tête de liste de Place publique aux dernières élections européennes, Raphaël Glucksmann, accueilli par une ovation. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure n’a pas fait le déplacement. Il n’aurait pas été invité dans les formes, s’est-il plaint le jour même dans le quotidien Ouest-France. Réponse de Carole Delga : « Ça fait quatre ans qu’il est invité et il a toujours refusé. Il voulait venir uniquement s’il avait carte blanche en conclusion de la réunion. Mais ce n’est pas ça, l’esprit de Bram. »
« Démontrer que la gauche de gouvernement se prépare »
L’esprit de Bram, c’est de « démontrer que la gauche de gouvernement est là, bien présente, et qu’elle se prépare ». En vue de la présidentielle de 2027, ou plus tôt, en cas de nouvelle dissolution ou de motion de censure. « On est dans un vrai moment de bascule sur le plan historique, politique et collectif, les amis ! » s’exclame le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, dont le nom avait circulé pour les candidats possibles à Matignon. « On se rassemble tous pour éviter le Rassemblement national, c’est la gauche qui arrive devant, et on se retrouve avec un Premier ministre de droite sous tutelle du RN. »
À LIRE AUSSI Cette gauche qui ne veut pas gouverner « La grande faute d’Emmanuel Macron, c’est d’avoir refusé de regarder le résultat des urnes en face », renchérit le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, opposant numéro un à Olivier Faure. Il en convient : « La gauche a donné des prétextes à Emmanuel Macron pour ne pas faire ce qu’il aurait dû faire. » Raphaël Glucksmann pointe la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon dans ce fiasco : « S’il n’y avait pas de soumission [du PS à Jean-Luc Mélenchon, NDLR], aujourd’hui nous aurions peut-être évité d’avoir un gouvernement le plus à droite depuis de très longues années », estime le député européen. « À 20 h 02, le soir de l’élection, alors que le Nouveau Front populaire est en position de force pour imposer qu’on discute de l’ISF, de la transition écologique, c’est « le programme, rien que le programme », la stratégie du tout ou rien. Et le résultat, c’est le rien. On a redonné les clés du camion à Emmanuel Macron, qui n’avait jamais eu la moindre intention d’avoir une politique de gauche. »
« L’alliance avec LFI : un obstacle à l’avènement de la gauche au pouvoir »
L’union de la gauche, seule planche de salut ? Carole Delga plaide pour une « clarté dans l’union » : « Au-delà du score électoral dans sa circo, on doit avoir une vision nationale, républicaine, c’est pour ça qu’on ne doit jamais céder sur les valeurs. »
Pour Bernard Cazeneuve, « l’alliance avec LFI et la domination de LFI sur la gauche sont un extraordinaire obstacle à l’avènement de la gauche au gouvernement de la France. Non seulement c’est un obstacle, mais c’est aussi une machine à fabriquer du vote RN dans des quantités industrielles ». « Moi, je suis un amoureux fou du rassemblement de la gauche », plaisante Karim Bouamrane. « Mais est-ce qu’une partie de la gauche est amoureuse folle du rassemblement ? Est-ce qu’aujourd’hui, on veut répondre à l’agenda des Françaises et des Français qui souffrent, ou à celui de Jean-Luc Mélenchon ? »
À LIRE AUSSI Comment le PS est en train de devenir un parti en deux partiesFrançois Hollande l’assure : « Il n’y a pas de victoire possible sans union. Mais il n’y a pas de victoire si l’union n’est pas inspirée par une force socialiste et sociale-démocrate. » L’ancien président en veut pour preuve les victoires de François Mitterrand en 1981, de Lionel Jospin en 1997… et la sienne en 2012. « À l’époque, Jean-Luc Mélenchon a fait 11 %, ce qui est le niveau de la gauche radicale. La gauche radicale n’est influente que parce que nous, les sociodémocrates, nous ne sommes pas là. »
« Que la gauche arrête de parler de la gauche »
Raphaël Glucksmann estime possible de faire pour la France ce qu’il a réussi pour l’Europe auprès des électeurs de gauche : « Je suis convaincu qu’une immense majorité des citoyennes et citoyens de gauche dans notre pays ne sont pas hostiles à la construction européenne, au cadre démocratique, sont fondamentalement attachés aux principes républicains et à un débat public apaisé, et que nous sommes majoritaires à gauche. » L’objectif étant selon lui « de prendre le pouvoir dans le pays, donc d’élargir le socle de gauche. C’est ce qu’on a commencé à faire et qu’on doit poursuivre inlassablement ». Autre condition pour gagner, et en particulier contre l’extrême droite, selon l’ancien candidat du PS à la présidentielle Benoît Hamon : cesser de se regarder le nombril. « La meilleure manière pour la gauche de combattre l’extrême droite, c’est que la gauche arrête de parler de la gauche, et qu’elle parle au peuple », déclare-t-il.
Bernard Cazeneuve ira, lui, dans un premier temps, parler à François Bayrou et à ses troupes du MoDem, ce dimanche, dans le Morbihan, avant de rejoindre Saint-Ouen la semaine prochaine pour le lancement par Karim Bouamrane de son propre mouvement, La France humaine et forte.
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Lecture:
Hitler et la France.,Références de l’ouvrage.
Notre guerre secrète au Mali.,Clicker sur ce lien .
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