Laurence Garnier, Darmanin, Béchu, Vautrin… Quand les ministrables sont rattrapés par leurs propos sur le mariage pour tous annoncé par Le Point – Politique le
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À peine citée, déjà retoquée ? Michel Barnier a présenté à Emmanuel Macron la liste des 38 propositions pour composer le nouveau gouvernement, jeudi soir. Si l’annonce du nouvel exécutif n’a pas été faite officiellement, de nombreux noms ont fuité, dont celui de Bruno Retailleau, au prestigieux ministère de l’Intérieur. Si la gauche et l’extrême gauche ont tout de suite protesté contre une élection qu’ils jugent « volée », un nom a particulièrement secoué les esprits : celui de Laurence Garnier.
La rumeur de son arrivée au ministère de la Famille a suscité un tollé en raison de ses positions contre le mariage pour tous, si bien qu’Emmanuel Macron a demandé que son nom soit retiré. Le chef de l’Élysée a demandé à Michel Barnier que Laurence Garnier ne soit pas nommée, a révélé France Info.
Des positions très conservatrices
À gauche mais aussi dans le camp présidentiel, les figures politiques ont fait une levée de boucliers contre le profil de Laurence Garnier, sénatrice de Loire-Atlantique, au sein de l’exécutif. L’élue LR de 46 ans, proche de Bruno Retailleau, est connue pour ses positions très conservatrices, de la droite catholique et traditionnelle. Elle s’est notamment opposée à la loi contre le mariage pour tous en s’investissant pleinement dans la Manif pour tous. « En tant qu’élue, il était de mon devoir de prendre position, y compris sur des questions de société », racontait-elle au Point en 2014 lors des élections municipales à Nantes.
D’autres de ses prises de position ont été exhumées par la classe politique. « Anti-IVG, pro-Manif pour tous et même contre le délit de thérapie de conversion… Laurence Garnier au ministère de la Famille, ce serait une immense provocation », a notamment dénoncé l’Insoumise Sarah Legrain.
Dans le détail, en 2021, Laurence Garnier s’est prononcée contre l’interdiction des thérapies de conversion et s’est également farouchement opposée à loi de bioéthique ouvrant la PMA à toutes les femmes. Plus récemment, la sénatrice a voté contre l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
Caroline Cayeux
Si Michel Barnier a le dernier mot sur la liste définitive du gouvernement, Emmanuel Macron semble vouloir éviter de reproduire l’épisode Caroline Cayeux. En 2022, l’ancienne maire LR de Beauvais avait fait un passage éclair comme ministre déléguée aux Collectivités territoriales. En effet, une polémique avait éclaté lors de sa nomination au sein du gouvernement d’Élisabeth Borne : des propos homophobes, qu’elle avait tenus en avril 2013 au Sénat, avaient été exhumés. Elle évoquait notamment un dessein « contre la nature » en désignant le mariage pour tous.
À LIRE AUSSI Face à la polémique, Caroline Cayeux « réitère » ses excuses aux homosexuelsLa ministre, fragilisée par cette première polémique, a finalement démissionné en novembre 2022 après avoir « sous-évalué » son patrimoine immobilier.
Catherine Vautrin
D’autres personnalités politiques, principalement de la droite conservatrice, ont suscité des tollés en vue de leur nomination au sein de l’exécutif. C’est le cas notamment de Catherine Vautrin. La ministre démissionnaire de la Santé et du Travail était restée à la porte de Matignon en 2022, au profit d’Élisabeth Borne.
L’idée de voir cette ancienne proche de Nicolas Sarkozy et ex-LR nommée au poste de Premier ministre avait suscité l’indignation de la part des proches d’Emmanuel Macron et de l’aile gauche du parti, fustigeant son engagement contre le mariage pour tous. En 2012, elle avait pris part aux manifestations contre le mariage homosexuel et combattu la loi Taubira à l’Assemblée. Dans un message publié sur X dix ans plus tard, en 2023, l’élue rémoise a finalement concédé un « rendez-vous raté » avec ce « qui est aujourd’hui devenu une évidence ».
Elle a finalement été parachutée au gouvernement en janvier 2024 en prenant le vaste portefeuille de la Santé, du Travail et des Solidarités. Et, selon les rumeurs, elle devrait rester dans la composition de Michel Barnier en héritant des Territoires.
Christophe Béchu
Le ministre démissionnaire de la Transition écologique Christophe Béchu était, lui aussi, arrivé au gouvernement malgré ses anciennes positions contre le mariage homosexuel. Comme Catherine Vautrin, il avait voté contre la loi Taubira en 2013. Alors sénateur, Christophe Béchu était même allé jusqu’à comparer le mariage pour tous à l’inceste.
« J’entends que les homosexuels veuillent faire consacrer leur union comme les hétérosexuels : après tout, le mariage est un contrat et une institution. Pourquoi leur en refuserait-on l’accès ? Reste, à terme, une difficulté à régler. […] Comment, demain, refusera-t-on à un frère et une sœur qui s’aiment la possibilité de se marier quand on aura déjà fait tomber le tabou du mariage homosexuel ? » avait-il dit au Sénat, comme le rapporte Ouest-France.
En 2016, alors qu’il était maire d’Angers, Christophe Béchu s’est aussi opposé à une campagne d’affichage de sensibilisation au VIH mettant en scène des couples de même sexe, qui pouvait, selon lui, choquer les enfants.
Gérald Darmanin
Le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui devrait ne pas être reconduit dans le gouvernement Barnier, avait, lui aussi, provoqué la colère de certains élus lors de son arrivée au gouvernement. En tant que député UMP du Nord, en 2013, il avait voté contre la loi Taubira et participé à la Manif pour tous. « Je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre deux hommes et deux femmes », avait aussi affirmé Gérald Darmanin, alors maire de Tourcoing. Il a depuis présenté des excuses, notamment à l’occasion des dix ans du vote ouvrant la voie aux mariages entre personnes du même sexe.
À LIRE AUSSI Mariage pour tous : dix ans après, Christiane Taubira raconte les menaces subiesParmi les noms annoncés pour le gouvernement Barnier, Bruno Retailleau, au ministère de l’Intérieur, fait aussi particulièrement grincer des dents à gauche. Aussi opposé au mariage pour tous, le président de LR au Sénat réclamait, en 2013, un référendum contre le mariage homosexuel, « le cheval de Troie de la PMA et de la GPA ».
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